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Ljudmila


SOMMAIRE

2 - Blog

ARCHIVES
Décembre 2005 : 2 articles
Octobre 2005 : 1 article
Septembre 2005 : 1 article
Août 2005 : 8 articles
Juillet 2005 : 4 articles
Septembre 2003 : 2 articles

Bloc libre 1 (HTML)

Bloc libre 2 (HTML)

LIENS
Se retouver l'un l'autre

Part moment je pense que mon frère serait près et aimerait aussi me retouver.
Nous sommes disjoints. Sa maladie l'a éloigné de mon possible. Nous ne profitons plus de l'amitié qui nous unissait dans l'enfance. Les moments sont révolus, rien n'est irréparable... c'est étrange. Je pense aussi l'inverse : rien ne sera plus comme avant. J'ai trop changé, il a trop changé.
Pour ma part je n'accepte pas son nouveau lui malade et je n'accepte pas non plus de ne plus l'accepter. Cela me mets en souffrance. Comment faire confiance de nouveau, quoi se dire ? Attila s'est arrété au milieu de la route et il m'a regardé partir avec envie. Je ne voulais pas continuer. J'ai battu des pieds, j'ai menacé de tout arrêter s'il ne venait pas. Rien. Je pleure sa mort psychique, l'image d'un frère qui continue. Il n'est pas mort. Il est différent.
J'ai recommencé à marcher et il est resté avec dans cet état. Trébucher et trébucher, je portais le poid de deux personnes sur un tapis roulant à contre sens.

Je n'ai plus accepté la dégradation érigée, haranguée tel un trophée, une victoire anarchiste. En un temps adolescent je brandissais ma grunge attitude par imitation et solidarité. La question de si c'était à refaire ne se pose pas. C'était un rempart désabusé. J'ai suivi Attila symboliquement dans sa déscente jusqu'à ma propre limite. Après quoi je les ai tous quitté. Je suis allé vivre ailleurs, pas très loin. Papa était encorte en vie, sa seule éxistance maintenait le souffle de sa tromperie envers nous. J'espérais toujours réaliser le rêve de mon enfance, combler le manque de sa présence en allant vivre avec lui. J'ai courru derrière lui le temps qu'il était en vie mais et j'ai touné les talons aussitôt son décès survenu, je m'étonne de ma réaction. J'étais seule. Il agitait une carotte affective à mon coeur et j'accourais affolée.

J'observe souvent qu'à son décès tout est revenu dans l'ordre. L'attente a cessé, j'ai repris mes études, une vie positive. J'ai pleuré brutalement quelques minutes.
Je me rendi chez lui, nous devions aller au théâtre, je ne le trouvai pas . De retour au foyer dans lequel je m'étais exilée, j'appelai mes proches. Mon frère m'apprit qu'il était à l'hôpital. Lequel m'informa de l'évènememt :
- Bonjour, i. T., je suis la fille de monsieur H.T., mon père est hospitalisé chez vous pourrais - je lui parler s'il vous plait ?
- Vous êtes ? Mademoiselle T. ? Un instant je vous prie ... Oui, mademoiselle ? Monsieur T. est décédé jeudi 19 ocobre à 14h.
- Quoi ?

Je demandai une seconde fois, la chose fût - elle invraissemblable et je raccrochai fondant en larme. Alvaro était là. J'ai pleuré brutalement je le répète, mais déjà au bout de quelques minutes mes larmes n'eurent plus aucun goût et j'eus l'étrange sentiment de faire un caprice car je n'avais plus envie de pleurer. Cependant il était de mise de pleurer et je me sentais indigne. J'étais en train de réaliser cette chose impossible à mon esprit, la mort de cet être que j'avais tant aimé et qui m'avait aussi tant déçue.

A l'âge de quatorze an je me souviens nêtement qu'après une dispute ou une discussion mouvementée à l'appartement de la résidnce des Platanes, je m'étais retournée dans ma chambre et m'asséyant à mon bureau je pensai macabrement qu'un jour, de nous quatre mon père, ma mère, mon frère et moi; il ne resterait plus que moi. Attila menaçait de se tuer, il n'avait pas demandé à venir au monde disait - il. Quel coup de théâtre ! Je ne sais plus où il avait récupèré cette phrase tonitruante, mais je l'avais déjà entendue et elle sortait ici comme une réplique de choix au milieu du désespoir ambiant. Il nous infligeait des tourments. Perdre ses  roches est naturtel, j'ai toujours peur que cela n'advienne trop tôt.

Mon père est parti trop tôt, nous étions fâché tous les deux. Il n'y avait aucune issu dans nous discussions, il était catégortique dans ses positions et n'acceptait pas nos avis. J'ai eu l'impirssion d'avoir fait le tour du personnage, il ne soufrait plus aucune intrusion ni discussion sur son avis intime des choses. Nous en étions arrivés à un block-out total ! Il avait rôdé le discours qu'il nous servait depuis notre plus jeune âge et le traquions sans cesse afin de le débusquer en flagrant délit d'erreurs de logique.
Mais de quoi s'agissait -il au juste ?  D'une faute sans cesse rejetée sur l'autre. Sans le savoir ma mère encaissait des coups durs de la part de son ex-époux, ceux-là même : reproches, griefs, rancune baveuse, haine de la femme et de la sienne en particulier, de sa fille, méprit de son fils. Il nous pourrit la vie, gâcha l'image que je peux avoir de moi - même, aggrava la santé mentale de mon frè
re. Une haine mal dissimulée, rampante, lâche et sourde s'inssinuait dans ses propos, quelques gouttes de bile dans le verre de ses enfants servi continuellement sans même s'apercevoir de ce qu'il distillait. Nous buvions. 

Ecrit par maph, à 18:57 dans la rubrique "5 - Atilla".



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