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Ljudmila


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SOMMAIRE

2 - Blog

ARCHIVES
Décembre 2005 : 2 articles
Octobre 2005 : 1 article
Septembre 2005 : 1 article
Août 2005 : 8 articles
Juillet 2005 : 4 articles
Septembre 2003 : 2 articles

Bloc libre 1 (HTML)

Bloc libre 2 (HTML)

LIENS
Dimanche 04 Décembre 2005
Fixation

Je fixe mon attention sur le personnage de Ljudmila et j'y transpose ce que je cherche, j'y incarne mes doutes et mes interrogations, Lujdmila D. endosse la couleur de l'inconnu que représente mes origines de l'Est : des lieux, des passés qui ne sont pas les miens mais ceux de mes lointains proches, des histoires, des rires, le sel des larmes sur ses lèvres.

Je peux donc tout autant la déconstruire, la dé-constituer puisque je la constitue de toute pièce par l'intermédiaire d'objets et d'images fétiches. Je pourrais, en tout logique, défaire de ce personnage inventé, existant mais devenu marionette, tout le contenu dont je sius peuplée, dont je l'habite et l'habille, dont je le pique. Je maquille et démaquille ma poupée, j'interchange ses vêtements, l'affuble de mon imaginaire. Je pourrais même interchanger son corps contre celui d'une autre du même modèle industriel, ou contre celui d'un tout autre modèle, de même que je peux en dissocier les membres afin de les assembler / dé-assembler avec d'autres venus de n'importe où, jusqu'à m'arrêter sur la combinaison qui restera en l'état. A moins que le fétichisme n'attache définitivement l'individu physique aux symptômes de l'incarnation qui une fois énnoncés l'auraient ensorcellée à la manière des esprits vaudoo, rendant indissociable le multiple de l'idée fixe, ce qui lui confèrerais par la même occasion le caractère d'unicité. Le processus d'incarnation, dé-sincarnation se retourne alors comme un gant sur lui - même.

On peut - y ajouter l'action d'une dé-carnation. La brûlure et le désossement reflettent d'un désir de vengeance.

Ecrit par maph, à 14:25 dans la rubrique "2 - Blog".
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Je ne sais toujours pas

Je pense moins à Lujdmila. Cependant la situation n'avance pas. Je reste béate comme en plein quipropquo alors que les choses m'ont été dite très clairement. Il n'y a pas de quiproquo mais je ne parviens pas à me faire à l'idée de ce refus car je ne le comprends pas. Je voudrais bien que l'on me répète encore une fois les choses. Je n'ai pas bien entendu. Je viens en pacifiste, la guerre est terminée. La guerre n'a jamais eu lieu contre moi. Que c'est - il passé ? Qu'ai - je donc fait ? Que n'ai - je donc pas fait ?

S'agit - il juste d'une réaction d'un égoïsme forcené visant à défendre un hypothétique héritage ? S'agit - il d'une rancoeur réelle due à la douleur d'une vie éprouvée dans les conflits des nations -mosaïques ? Comment aller à sa rencontrer ? Je ne trouve pas le moyen de me présenter à elle. Je pourrais être sa fille.

Je rêve d'être invitée chez elle à prendre le café, dans l'appartement qu'occupait sa mère et que peut - être mon père a connu. Lorque j'y pense j'ai l'impression de pénétrer un passé qui m'a été souflé, évoqué. Je touche à d'autres vies. Aux autres vies de mon père et à celles qui l'entouraient; pourquoi me suis - je figurer des visages qui environnaient sa jeunesse ? Des relations que j'essaie de réanimer. La peur rencontrer la douleur des autres m'est insuportable mais ne pas rencontrer le présent me l'ôte et m'assigne à des divagations, des inventions, des ressacements.

Je fais une fixation. Je pourrais m'en contre foutre. Alors pourquoi j'y reviens ? C'est plus fort que moi. Lorsque je dis : "j'ai une cousine à Zagreb ...", j'en suis fière, seulement je ne l'ai jamais vue. Seulement c'est une personne dans ma vie que je convoque et qui ne se présente qu'en fantôme. C'est l'image, sur une photo des années soixante dix, d'une jeune fille de dix sept ans, brune et fine à l'air un peu timide et très liée à sa maman. Sa maman à qui je ressemble tant et dont l'image se superposait à mon visage lorsuqe mon père - son frère- me regardait.

J'ai le mal de l'Est car je suis une enfant d'expatrié et il n'en n'ont rien à carrer.

Ecrit par maph, à 00:21 dans la rubrique "2 - Blog".
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Dimanche 23 Octobre 2005
Changer la donne
--> The Human being is a "work in progress"

Attila est sorti de son hospitalisation en juin dernier. Aujourd'hui, son médecin psychiatre révise son diagnostic. Après lui avoir prescrit un nouveau traitement venu des USA - qui chez mon frère n'a pas eu bon effet - il ne lui prescrit plus que des antidepresseurs et des anxiolitiques. Exit les neuroleptiques depuis deux mois. Attila dit retrouver ses capacités à se concentrer et à dessiner. Nous observons sa meilleure participation à nos discussions, dans l'ordinaire et le quotidien.

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Ecrit par maph, à 13:25 dans la rubrique "5 - Atilla".
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Dimanche 25 Septembre 2005
Magyarul tanulok
--> (j'apprends le hongrois)

Je me suis mise à l'auto-apprentissage du hongrois.

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Ecrit par maph, à 00:19 dans la rubrique "2 - Blog".
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Lundi 29 Août 2005
Départ inatendu des visiteurs
--> ah bon !

Benji et Atti sont restés à Paris moins longtemps que prévu. Je ne sais pas pourquoi.

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Ecrit par maph, à 22:32 dans la rubrique "5 - Atilla".
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Mardi 16 Août 2005
A banalité perdue ...
--> mélancolie trouvée.

Quand j'y pense ce blog pourrait être bien banal où disparaître si je rencontrais cette famille commune à toute sans doute. L'absence, le silence me rendent prolyxe. Il ne reste pas grand monde ? Combien, deux personnes ?

Alvaro qui dit un jour : "la famille est faite de des personnes qui nous accompagnent au quotidien".

Ecrit par maph, à 22:32 dans la rubrique "2 - Blog".
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Lundi 15 Août 2005
Aléa 02
--> Une ignorance toute commune

En quête de mon identité culturelle en devenir, je me suis rendus à l'évidence, de l' autre côté, ma préoccupation n'intérresse pas Ljudmila. Un fossé d'ignorance nous sépare. Je le répète car cela m'obsède, on me reproche de ne pas m'être souciée de leur sort pendant les années sombre de l'ex-Yougoslavie, la décénie 90, alors que la guerre et assauts faisaient rage de l'autre côté.  

En 2001, alors que les tourments de ma vie s'appaisaient un peu, innocement, je pensais trouver un accueil chaleureux.

Que dois - je faire de cet autre côté rêvé ? Le décor de mon imagination ne tombe pas. Je sais pourtant qu'il ne s'agit que d'un décor monté de toutes pièces, de rêves en contes, d'espoirs enfantins en de faux espoirs démasqués, d'albums de photos découverts au fond d'un vieux carton en explication post-mortem. Comme si j'essayais d'arrêter d'imaginer l'atroce en le substituant aux joyeuses retouvailles. Je ne peux qu'imaginer l'atroce de leurs Histoires fratricides. Quelque chose me dit que plus je fouillerai, plus je tirerai de larmes à mes yeux. Je n'ai pas à remuer leurs souffrances : c'est ce qui me retiens de sonner à la porte de Ljudmila. D'un point de vue familial que peut - il y avoir d'atroce ? Des querelles intestines familiales, l'indiférence, l'oubli, l'absence. Qu'y - a - t - il à trouver de l'autre côté

Cette rencontre aurait pu être incolore et indolore, tout ce qu'il y a de plus banal, un bonjour à cette femme qui ne m'aurait pas émut, nous aurions discuté de rien, de nos pluies et nos beaux temps respectifs, cela aurait pu être creux. Je me dis cela pour distancier de moi un peu plus cette envie. Pour me dé-frustrer, car j'aurais préféré cela au rejet. Ou bien, est - ce qu'a chaque aléas je recrée cette rencontre, la réinvente et l'imagine de nouveau à la lumière de mon vague à l'âme. Je lui donne une couleur selon le jour, l'habille d'une autre humeur.

Quand à ce qui est de s'approprier les cultures balkanqiues, néo-yougoslave, croate, serbe, hongrois, l'épine est dans le pied. Mon point de vue, peut - on penser, est celui de la spectatrice française (imbibée d'idéos pacifistes et de respect mutuel) extérieur dans la distance. Rien est moins sûr, car en fait de positionnement la neutralité de ma position ne serait - elle pas altérée par les plaintes et les rancoeurs de mon père. J'en reviens toujours à lui. Au patrimoine verbal qu'il m'a transmit.
Pour en parler, je dois restituer le contexte de son histoire ...

Ecrit par maph, à 00:30 dans la rubrique "2 - Blog".
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Jeudi 11 Août 2005
Aléa 01
Depuis quelques jours mes pensées changent à propos de ma cousine.
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Ecrit par maph, à 14:13 dans la rubrique "2 - Blog".
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Jeudi 04 Août 2005
Des souvenirs par procuration.
--> De bons souvenirs.

Il aimait chiner les broquantes, portait une certaine attention à la vieille vaisselle et avait un goût pour le mobilier daté de la fin du 19eme enfoui sous la poussière. Parfois il tombait en ravissement sur un objet qu'il époussetait amoureusement, fût - il ressurgi de son passé, là sous ses yeux ? J'avais l'impression de redecouvrir avec lui un petit trésor de souvenir qu'il s'émerveillait de retrouver là intact, l'eût - il laissé la veille avec son enfance dans la pièce d'à côté. Mon émerveillement suivait le sien de très prêt, j'avais alors, par feinte, le même souvenir et l'espace d'un instant nous partageions quelque chose de faussement commun, qui m'était en fait tellement nouveau. Je buvais chaque instant avec lui et dévorais chaque fragilité avec la gourmandise enfantine de vivre et de rire de tout, à m'étonner d'un rien, à participer avec joie. Il me dévoilait comme à une vielle copine de conivence le souvenir du milieu hongrois et bourgeois de son enfance, son environement de jeunot, peut - être jusqu'à ses cinq ans : ma grand - mère et le souvenir d'un temp avant moi.

Je crois qu'une certaine conivence, à propos de cet hier, lui - manquait. Le lien filiale m'offrait une place de choix à cet égard, un rôle inatendu m'était alloué. Je peux dire aujourd'hui que je ne m'y attendais pas, mais avec Pal il fallait prendre ce qui était à prendre, c'était toute la poésie du papa hongrois.

Au contact de ces instants, lorsque je devinais dans ses souvenirs échappés à son inssue, l'époque de son enfance, il se produisait un écrasement des époques qui nous séparaient : j'étais enfant moi-même et je m'accoquinais à l'enfance de mon vieux papa, j'y pénétrais par la lucarne d'un rêve peuplé  d'objets-madeleines très proustiens. Ces rêves transportaient une époque jusqu'à moi et ma grand - mère apparaissait alors à mon imagination dans un décor conçu à partir de ces objets juxtaposés à l'impromptu de nos balades.

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Dans la maison de campagne qu'il habitait et qui lui était prêtée pour travailler ses sculptures, on retouvait là une chaise, là une théière comme une tentative de reconstitution de sa maison natale. Une ambiance féminine rôdait, Margit, la maîtresse de maison. Mais quelque chose était dépeuplé, évidé. La reconstitution ne parvenait pas à se faire, mise en échec part le présent. Pourquoi le regret rendait - il le présent impossible ?

Une grande pièce au murs blanchis, des lits, une table, la cuisine dans la même pièce. Il s'y sentait bien je pense. Toujours aussi, une espèce d'installation de travail en forme de bordel, un ammoncellement de magazines sur une table qui faisait office de bureau de travail; un étalement de documents et d'images qui motivaient son imagination. Sur les côtés et un peu partout dans la pièce : des cartons à dessins, du matériel de dessin et de peinture, des tubes, des pinceaux ... Il étudiait l'anatomie en feuilletant des revues pornos : Penthouse et autres, des photos de body - builders et body - buildeuses caoutchouteux, des livres de photos érotiques du début du 20 ème et des romans photos pornos qui à mon sens étaient prévus à une utilisation plus pragmatique ... Ce tas avait donc double fonction d'étude et de satisfaction intime aux moments de solitude. Cher papa avait la cinquantaine avancée, j'ai pu étudier tôt et de près la libido d'un homme dans cette fleur de l'âge. La façon dont il en parlait, la teneur de ses désirs, ce qui ne l'étonnait plus et ce que moi je découvrais. Des sexes, de tous les sexes, tendus, béants, exhibés, les uns dans le sautres, partout, dans tous les sens. Luisant, épilés, rasés, avec sockettes blanches et couette enfantines, en cuir et en latex, à talons aiguilles, en flou artistiques champêtre des années soixante-dix... Sous la table il en débordait un plein carton. La curiosité nous avait poussés, avec mon frère, à y mettre le nez. De tous ces bouquins j'en retins deux qui marquèrent l'inclination de ma vie sexuelle.
Le premier m'intima une fascination à l'égard de la prostitution. Le scénario désinvolte offrait des scènes d'un bordel au décor de bombonnière traversé part des hommes bien habillés. Les femmes érotiques en tenues légères, souriantes, disponibles et dans l'attente, semblaient contentes de se faire sauter et encluer dans diverses positions affichant une moue de plaisir passif. Je me suis longtemps masturbée sur ce dernier, jusqu'à le démembrer, le dépouiller feuille à feuille. Je me suis masturbée également sur l'autre mais la contradiction qu'il faisait naître en moi était trop forte, je ne l'assumais pas, j'ai finalement jeté ce dexième bouquin.
Le deuxième bouqin, évoqua chez moi une frayeur-désir à la pensée fantasmagorique du viol. Il livrait dans un roman photo le scénario d'une femme sequestrée dans une cave insalubre, attachée à même le sol par des sangles de cuirs sur un matelas pourri. Elle y était violée, brûlée à la cigarette et torturée. Des prises de vues choisies montraient la douleur, elle s'étouffait dans ses larmes trash de maquillage ruisselant, les yeux éxorbités, la figure de noir fondant sur ses joues. La crasse des jours de séquestration était visible, lisible.  Je n'ai pas su faire distinction entre le réel et le fictionnel à ce moment. Pendant des années j'ai enfoui et refoulé la honte d'un désir émergé de ces images, cause de cauchemars encore aujourd'hui et d'un profond trouble quant à mes propres satisfaction sexuelles, de même qu'un masoschisme précoce exercé à une cadence frénétique jusqu'à l'âge de seize ans. Je dois ajouter qu'à la découverte de ces bouquins j'avais tout au plus huit ans et mon frère neuf et demi. A cette époque je ne me masturbais pas, mais c'est de fait arrivé très rapidement de façon violente à intervales rapprochés. Ces images preturbantes acculaient mon surmoi à une incohérence ingérable, à une lutte intestine dans laquelle il se faisait volte face à chaque réfléxion. D'une pensée à l'autre je produisais une image de moi-même que je devais ausstôt réfuter pour consèrver mon intégrité de jeune fille bien. Les images que j'avais vues et qui avaient provoquées dans mon corps un palisir brûlant étaient inssoutenables.


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Je lis actuellement "Hongroise" de Eric Holder.

Ecrit par maph, à 21:50 dans la rubrique "2 - Blog".
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Mardi 02 Août 2005
Digressions

Je ne m'en tiens pas à ce que j'ai édicté dans le premier topic des  modalités. Comment séprarer les éléments de ma vie ? 

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Ecrit par maph, à 21:53 dans la rubrique "1 - Modalités".
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Rêve nuit du 1 au 2 aôut 05
--> avec mal de tête
Un mal de tête me taraude. Je me suis levée un rêve en tête. nous trois, Attila, ma mère et moi. Je n'ai pas envie de raconter ce rêve que je ne déchiffre pas. Un peu dérangeant mais pas plus que cela. J'étais entre ma mère et mon frère comme il est arrivé souvent, j'étais là pour recoller les morceaux et assurer une médiation..
Nous étions tous trois dans dans une résidence en commun ou une sorte de grande maison ou appartement. Attila et maman ne se croisaient pas, je transmettais le dialogue de l'un à l'autre et devait arrondir les discours pour qu'ils se comprennent, j'étais très ennuyée, je n'y parvenais pas. Chacun d'entre eux partait sur une voix différente tout en se cherchant et j'étais là à aller de l'un à l'autre en traduisant des volontés et des aspirations. Maman s'achetait un lit et l'installait dans une chambre de taille oridnaire mais le lit était tellement large qu'on n'y pouvait ranger rien d'autre. Ce lit ressemblait à un lit blanc d'hôpital.


Ecrit par maph, à 20:44 dans la rubrique "3 - Rêves".
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Mini Chaos du 2 aôut 05
--> Une machine à laver dans la tête

Je suis là dans cet appartement, je me sens inerte et incapable de commencer quoi que ce soit. Je passe de la chambre à la salle de travail puis à la salle de bain pour retourner jusque dans la chambre ou je m'assois quelques minutes pour lire et me sentir écrasée par l'espace qui m'entoure et les objets dont cet espace est rempli.

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Ecrit par maph, à 12:35 dans la rubrique "2 - Blog".
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