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Ljudmila


SOMMAIRE

2 - Blog

ARCHIVES
Décembre 2005 : 2 articles
Octobre 2005 : 1 article
Septembre 2005 : 1 article
Août 2005 : 8 articles
Juillet 2005 : 4 articles
Septembre 2003 : 2 articles

Bloc libre 1 (HTML)

Bloc libre 2 (HTML)

LIENS
Reprise
--> Nouveau départ ?

Voilà déjà deux ans que je créais ce blog et jamais je ne le commençais vraiment.

A cette époque je me présentais à un concours d'école post-diplôme dans les arts plastiques et je finissais ma maîtrise. J'ai eu ma maîtrise avec mention mais j'ai raté le concours post-diplôme après avoir passé les deux premières étapes : la présélection et le premier entretien. Mes tentatives d' infiltration des micro-milieux artistqiues parisiens ont  souvent avortées . 

J'ai créé mon activité professionnelle dans le webdesign afin d'être autonome, indépendante et d'autoprodiure ma production de plasticienne. Je suis indéniablement attachée aux arts plastiques mais ce sont les arts appliqués me font manger. Les arts plastiques restent encore un rêve non réalisé. Sans doute par ce que je ne parviens pas à me détacher et à commercialiser ce qui est le fruit de ma propre vie. Mes antécédants familiaux (le papa peintre, my Mum amoureuse de l'art et danseuse à ses heures) m'ont poussé vers la pratique des arts. J'ai mis mes travaux d'installation, de photographie, d'autofictin, de video ... en stand by faute de place pour réaliser et stocker des oeuvres physiquement volumineuses. Mais j'aborde entre parenthèse un des thèmes brûlant de ma vie.

J'ai été initiée très tôt (vers 12 ans) aux pratiques artistiques (de 12 à 16 ans cours de dessins académiques et de peinture à l'huile).
La question se pose réelement pour moi. Concrètement, que faut - il faire pour vivre de ses oeuvres ? Il faut les produire et il faut démarcher pour qu'elles soient vues et vendues. A mon sens la part la plus importante et vitale, à l'idée d'être une artiste, reste pour moi de les réaliser. Cette étape n'est pas la plus insurmontable dans la mesure où j'en ressens le besoin (un besoin auto-produit et provoqué, mais j'y reviendrait par la suite). Ce qui me semble être le plus inssurmontable, c'est d'affirmer aux yeux de tous la légitimité de mon travail. C'est précisement le contexte de la vie privée que je décrivais plus haut et qui me colle à la peau comme une membrane, comme un chewing-gum sec.
Je ne me suis par reconnue dans la pratique de la peinture pure. Je l'ai par la suite rejettée idéologiquement et conceptuellement pendant mes années de fac. Il s'agit d'un médium parmis les autres accessibles.
P, mon père était artiste (diletante soit, mais je ne m'en suis redue compte que bien plus tard) de formation (inachevée, il n'a jamais bouclé un seul diplôme des ses études européennes à travers les Beaux-Arts de plusieurs villes : Belgrad, Zagreb, Paris, Stockholm, Madrid) et artiste de son état (en effet, Monsieur était par monts et par vaux, à tribaler ses sculptures).
La barre pourrait se hisser plus haut au fils des ans.
A quatorze ans je saisissais la fracture entre les discours sur l'art de mon cher papa et l'actualité de la création, l'idée de contemporanéité. Cher papa avait un point de vue dogmatique de l'art entrevue par l'ornière de la peinture réaliste ("non académique" insistait - il !). Ses références de sureté et de vrai (il fallait être dans le "vrai") : la péridode sortant de l'académisme, les impressionistes, les modernes (Dezanne, Degas ...). Exit l'avant-gardisme et l'abstraction. Son entendement s'arrêtait avant les années cinquantes, même Mondrian : lui pas vouloir comprendre . Cher papa n'avait de cesse de cracher sur l'art contemporain, et essayait de nous faire entendre que tout ce qui n'entrait pas dans ce cadre déterminé par lui n'était pas "bon". "Mais alors ?" me suis - je dis, après avoir bu naivement ses "pures vérités" et les avoir acquiessées parce que je ne percevais pas la subjectivité de sa vision subjective . J'ai mis longtemps à me dé-conditionner, à pouvoir me détacher de son dictat. Abandonner son avis était en même temps l'abandonner lui et sa vision réduite des choses. Je ne pouvais pas admettre que mon père datait autant. Comment puis - je le dire autrement. Il n'a pas été le seul à rejeter l'art contemporain. Au début des anées 90 l'engouement n'avait pas porté ses fruits jusqu'au point des "Nuits Blanches" européennes où l'on fait 3h de file d'attente pour être en contact avec une oeuvre.

Je suis un puit de paroles mais je tais ces velléités diluviennes. Je saoulerais mon entourage par ces litanies, mes ruminations mentales son un sac de nœud que je ne démêle pas.

Pourtant il me faut un auditoire.

C'est par hasard que je suis tomber sur ces pages abandonnées. Aujourd'hui où je me sens en manque de motivation (je bosse à domicile) je regardais machinalement ce que l'on peut bien trouver en cherchant "ilona" dans les moteurs de recherches, à la cinq ou sixième page je me retrouve face à moi-même.

C'est peut-être un long début qui peut se mettre en place. J'ai besoin de faire bouger le choses. Ecrire c'est un peu comme faire un psychanalyse sans psy. S'en remettre à vous pour obtenir ou non un regard extérieur et rompre le cercle des litanies mentales.

Nos vies son des romans.
J'ai tellement de pistes à suivre ...

 

 

Ecrit par maph, à 12:41 dans la rubrique "2 - Blog".



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