Ljudmila

Benji et Atti sont restés à Paris moins longtemps que prévu. Je ne sais pas pourquoi.

Arrivés vendredi il y a deux semaines, leur visite se passait pourtant bien. J'avais lancé à Benji la proposition de faire une séance de maquillage. Très motivé il m'avait demandé quand nous pourrions la réaliser. J'avais pensé au mardi de la semaine suivante, puis avais dû repousser d'une journée afin de préparer mon salon, mes batteries de caméra et d'appareil photo. Professionnelement je venais le lundi précédent la date prévue de la séance de déccrocher un rendez-vous prospects pour mon job et ce rendez-vous m'avait été imposé à la même date que la séance de maquillage mais au moins deux heures avant; ce qui me laissait le temps de discuter d'une potentielle mission sans stresser. J'avais prévu de leur dire que je passerai les chercher lorsque mon rendez-vous serait fini.

Le mercredi matin de mes deux rendez-vous, j'avais pris soin de rapporter une carte postale appartenant à Benji restée dans mon sac et à laquelle il tenait beaucoup. Je reçu un appel, échoué faute de batterie pleine, alors que je cheminais en métro vers mon lieu de travail : mon domicile. Je pensais immédiatement que ce devait être my Mum. Arrivée dans notre immeuble je sonnais chez elle et n'obtins pas de réponse, je conclu qu'on avait essayé de m'appeler avant de sortir pour savoir si j'étais de leur balade. Un petit doute plannais cependant car je devais préciser à mes visiteurs que j'irais moi-même les chercher afin d'éviter tout croisement entre le prfessionel et le familial, mon rendez-vous pouvait durer un peu. Je filais me glisser chez moi, branchais ma batterie et réceptionnais un message de my Mum depuis la gare : Benji et Atti s'en retournaient chez eux. Benji avait fait une crise d'angoisse et avait voulu rentrer.

Atti n'avait rien vu venir, Mum non plus.