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Ljudmila


SOMMAIRE

2 - Blog

ARCHIVES
Décembre 2005 : 2 articles
Octobre 2005 : 1 article
Septembre 2005 : 1 article
Août 2005 : 8 articles
Juillet 2005 : 4 articles
Septembre 2003 : 2 articles

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Bloc libre 2 (HTML)

LIENS
Aléa 01
Depuis quelques jours mes pensées changent à propos de ma cousine.

Elle ne mérite pas que je pense autant à elle et comme elle ne veut pas entrer en contact à quoi bon. J'ai expliqué à mes proches que je me sentais comme une petite enfant à l'idée de rencontrer ces membres de ma famille. Avant même de me mettre à penser à Ljudmila, j'étais animée par l'envie de rencontrer l'unique tante qui me reste de l'autre côté. Je comptais les années qui séparent la naissance de mon père et celle de sa petite soeur Monica et me dis que le temps pressait si je voulais faire cette rencontre. J'ai cherché un point de contact en discutant de la question avec my mum. J'avais le nom de Ljudmila, c'est par elle que j'ai tenté une approche cordiale. La première prise de contact m'a émut car elle était positive. Depuis, c'est elle qui hante mon esprit. Elle n'a pas effacée mon envie de rencontrer Monica, elle y fait obstruction. Comme si on m'y attendait, je me suis construit un autre côté imaginaire.

Suis-je en train de lâcher cette envie de retrouver cet autre côté ? Non je demeurre animée par cela. Je m'arrange différement pour créer du lien et du sens à cette quête d'identité culturelle. En outre de rencontrer les individus d'une même souche familiale, ce sont des cultures que je souhaite m'approprier. Les cultures balkaniques qui ont habitées l'imaginaire de mon enfance par des contes qu'on y a versé, des fables, du romanesque, des guerres, des langues versées dans mon oreille et des conflits.

Je prends donc peut - être moins à coeur depuis quelques jours le rejet qui me tint lieu d'accueil lors de la prise de contact avec Ljudmila. Ou plutôt, je diffère la douleur de ce rejet en actualisant mon projet d'apprentissage du hongrois et la prise de contact avec un groupe de magyarophile. Je devrais concrétiser ces deux choses dés la rentrées. Les premiers mois qui suivirent ce rejet, je fomantai une réplique cinglante et une arrivée à l'impromptue à Zagreb afin de mettre un terme à mes divagations mentales. Un projet de voyage à Zagreb était à l'ordre du jour mais le budget manquant je me repliai, la nuit, sur des rêves agités et le jour, sur des mini-crises ponctuelles.

Enfant je dû mélanger les nombreuses informations éparses que l'on me servit
sur mes origines. Elles me parvenaient au compte-goutte (éléments que mon père avait racontés à ma mère et qu'elle me retranscrivait souvent avec précision), ou en vrac et en avalanche soudaine (les histoires contées de mon père, sur son passé, ses aventures). Ces histoires satéllites gravitaient autour de mon quotidien et à chaque passage de kisapam, il s'en accrochait une autre. Sur les dix sept ans durant lesquels j'ai connu mon père je suis incapable de dire à quels moments de ma vie il s'est trouvé là, combien de temps il est resté et quand il repartait. Il revenait contraint par la pression affective. Je doute que le temps ne clarifie mon histoire sentimentale avec ce cher monsieur et les trous qu'il y a laissé.

Ecrit par maph, à 14:13 dans la rubrique "2 - Blog".



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